These were footnotes in the original work, however for want of space, they have instead been added to the appendix section.

Articles accordes par les Generaux de l’armee du Roy, à Eugenio Oneil, Mestre de camp d’un regiment Irlandois pour le service de sa Majeste Catholique et Commandant les gens de guerre dans Arras.

I. Que ledit Mestre de camp Dom Eugenio Oneil et autres Mestres de camp, Gouverneurs, Capitaines tant de cavallerie que d’infanterie, Officiers, soldats et tous gens de guerre, et tous ceux qui sont a la solde de sa Majesté Catholique, tant Ecclésiastiques que séculiers, sortiront ce soir dans les dehors de la ville; Et pourront les Officiers demeurer dans les maisons: et seront tous demain conduits a Douay par le plus court chemin, avec quatre canons et un mortier; Scavoir: deux pièces de 16 livres de bale, et deux de six; bale en bouche, tambour bâtant, mesche allumée et enseigne déployée, comme ils ont accoustume de marcher à la guerre.

II. Que lesdits gens de guerre seront conduits en toute seurete, par deux cents Chevaux Frangois naturels, jusques à ladite ville de Douay, en deux jours ou en vn s’il se peut; Et on commettra quelque Officier pour la garde de la personne dudit Mestre de camp, en donnant ostages pour la seurete du convoi.

III. Sera permis, a ceux qui voudront, de laisser des meubles en telle maison qu’ils verront bon estre, avec toute sorte de seurete: Et leur sera donne passeport pour les faire conduire ou bon leur semblera; ensemble pour les blessez et autres qui voudront y séjourner; mesmes vn Officier que l’on laissera à cette fin.

IV. Que les prisonniers pris durant le siège, tant de part que d’autre, seront relaschez, mesmes Monsieur le Due de Virtemberg.

V. Que ceux qui sont au service de sa Majeste Catholique et qui sont presentement dans la ville, y ayans quelques biens, meubles ou immeubles, auront vn an pour faire vendre par procure leurs susdits biens, et s’ils y veulent retourner, le pourront faire dans six mois, et auront lors les mesmes privileges que les habitans de ladite ville, en preserment de fidelite.

VI. Et si quelques-vns desdits gens de guerre estoient mariez, ils pourront laisser leurs femmes dans la ville pour songer a leurs affaires.

VII. L’on ne visitera aucun bagage ni ouvrira aucun cofre, sous quelque pretexte que ce soit, notamment celui de Monsieur le Comte de — [1]: Et sera son bagage et celui de ses domestiques transporte en toute seurete jusques à ladite ville de Douay; Et ledit sieur Colonel asseurant qu’il n’y a aucuns Frangois cachez, ni aucunes armes et munitions.

VIII. L’on ne pourra redemander ni repeter aucuns chevaux, habits ou autre butin pris devant et durant le siège: Mais le tout demeurera en la possession de ceux qui les auront pris ou achetez selon les droits ordinaires de la guerre.

IX. Aucun soldat ne pourra estre arreste pour dette particuliere. Fait au camp devant Arras le 9e Aoust 1640.

Letter by Ruaidhri Ó Mórdha to Lady Anne Parsons, 1642.

Much honoured Lady, —

I received your letter, which might easily move me to do your ladyship any lawful service or courtesy which I have always coveted to do unto all of your condition, virtue, and worth; and much the rather for that I find all the gentry and neighbours of these parts so much honour, esteem, and love you. But, good madam, it has pleased God that this separation of friends should happen, and though I think you have no malice to us, yet are you the supporter and maintainer of that place and of those that are malicious. And as they have used these horses you write of, so if they be restored I should arm and help my enemy against myself. But if you assure me no such use shall be made of them I shalt get them restored which truly I hold a small and poor courtesy. I should say more, but I am unwilling to imitate those who stuff their letters with bragging, flaunting, or foppery, only saying I wish with all my heart your ladyship were out of danger.

And so I take leave and remain your ladyship’s friend and servant in what I may.

Ro. Moore.
5th September, 1642


[1] Ce nom est en blanc dans la Gazette; mais nous savons par d’autres documents qu’il s’agit ici du comte d’Isembourg. — V.A.